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Le projet - Traces

Nous avons pensé ce projet comme un espace de rencontre pour le public, une proposition sensible qui créé un espace commun, ouvert au rêve et à l’écoute de sa perception sensorielle.

C’est une forme qui propose une immersion dans un environnement sonore et visuel, et intègre les subjectivités du groupe qu’elle rencontre.

Cette proposition ne cherche pas une structure immuable, mais au contraire à se faire déplacer par les ressentis du “public”, son interprétation et les imprévus. Nous voulons déconstruire le rapport de pouvoir qui existe habituellement entre scène et salle, acteur et spectateur. 

Nous souhaitons pour nous et pour chacun, donner la possibilité d’un aller-retour perpétuel entre le regardé et le regardant. Nous ne voulons pas non plus imposer de temporalité au public ; il n’y a pas de déroulé autre que celui que le spectateur se sculpte. 

Traces” est une forme qui souhaite rencontrer un public pluriel, se laisser surprendre par des groupes et des lieux différents, au- delà des salles de spectacles.

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Traces - Définition

“ce qui resterait d’un spectacle après l’avoir vécu”.

Comment un spectacle est-il perçu, interprété, puis comment subsiste-t-il dans une mémoire sensible ? Qu’est-ce qui s’imprime en nous lors d’un spectacle ? Comment cet instant peut-il se dilater hors du temps de la représentation ? Mais aussi, comment faire d’un public un groupe ? Comment la présence de l’autre à ses côtés peut-elle influer sur sa propre perception ? 

Traces - Déroulé et Protocole

Aux portes de la salle, chaque spectateur se voit remettre un crayon et une longue bande de papier. A l’arrivée du public dans l’espace, les performers sont présents, commencent à dresser l’installation tout en accueillant le public. Les spectateurs sont libres de leurs mouvements.

Une fois les portes fermées, une première voix enregistrée propose au spectateur d’écrire une pensée qui le traverse sur son papier, à la diffusion du signal sonore récurrent ; puis d’échanger celui-ci avec un voisin.


La première partie est constituée d’une pièce sonore qui propose une écriture semi aléatoire dans laquelle se rencontrent des matières éclectiques.

En parallèle de cette pièce sonore, se déroule la mise en place et l'activation d’une installation spatiale. Celle-ci est composée d’une dizaine de pôles, assemblages d’objets, de matériaux, de sons et de lumière.

Chacun explore à sa manière le rapport entre matière, mouvement et temps : Rotation, décantation, capillarité, écoulement, suspension, recouvrement, oscillation, résonance. Ensemble, ils créent un écosystème sensible, une expérience du mouvement en regard de la durée.

Une discrète danse d’éléments construit peu à peu l’espace autour du public. Ce dernier, écoute, regarde, se déplace, écrit au signal, échange son papier …

La seconde partie débute avec la descente de mobiles sur lesquels sont accrochés quelques papiers, similaires à ceux du public. Une deuxième voix invite les participants à accrocher leur papier aux mobiles, puis à déambuler et lire à voix haute les pensées qui résonnent pour eux.

Ces mots sont enregistrés en direct, puis rediffusés dans l’espace. Ils créent au fur et à mesure une sous couche sonore qui s’entremêle avec la prise de parole des participants.

Progressivement, les enregistrements se désagrègent, la matière se fait plus déconstruite, plus hachée. Les silences, qui prennent l’espace sonore, nous font retrouver une situation plus en prise avec la réalité.

 

Une troisième et dernière annonce vocale invite le public à déposer le mot “qui lui reste” dans un micro, situé dans une petite loge juste avant la porte de sortie. 

 

Trois parties, qui font trace et ré-interrogent celles qui ont été déposées, au travers de différents filtres d’interprétation. Comme une dilution qui aspire à être infinie, jusqu'à l’abandon du sens, pour ne laisser qu’une trace épurée qui serait l’essence de la subjectivité.

“Les traces ne s'effacent pas, elles se déplacent."

Durée de l'expérience :

1h
Possibilité de faire 2 représentations par jour.

Tout public

Espace minimum : 

12 m x 10m sur 4m de hauteur Possibilités d’accroches légères

Jauge : 30 personnes maximum.
Partenaires :  

Spectacle soutenu par le Jeune Théâtre National.

Equinoxe Scène Nationale de Châteauroux, résidence de création Juin 2022.

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Traces - Archives

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